Les « vives résonances » des Quinconces-L’espal
Labellisé Scène nationale par le Ministère de la Culture depuis 2018, le théâtre Les Quinconces-L’espal invite à explorer les imaginaires et les univers de la création contemporaine.
Intitulé « Vives Résonances » par la directrice Virginie Boccard, le projet des Quinconces-L’espal est à la fois inclusif et pluridisciplinaire, rassemblant les artistes et les publics, de tous horizons, grâce à un travail de médiation avec les associations et acteurs du territoire.
À l’année, sa programmation mixe les formes, de la danse au théâtre, du design au cirque, des arts plastiques à la musique, avec près de 125 représentations par saison. D’où son intégration naturelle dans Le Mans Sonore, « sans dissonance », glisse Julie Lecomte, directrice adjointe.
En janvier, la 4e édition de la biennale s’articulera avec son temps fort « Les inspirantes », valorisant la création au féminin. Les 21 et 22 janvier, le spectacle « Qui m’appelle ? » mêlera improvisations chantées et réflexions sur le (pré)nom, d’après un texte de l’autrice Magali Mougel, mis en scène et en son par la compositrice Maguelone Vidal. Les 23 et 24 janvier, place au Métallophone, un instrument créé par le compositeur Bastien David qui sera accompagné, à l’espal, par six percussionnistes pour ses « Métamorphoses », un ballet musical et immersif inclassable.
En ouverture de Le Mans Sonore, le 17 janvier, le Grand Théâtre des Quinconces accueillera le collectif Oreille indiscrète pour (S)E(A)SCAPE, une plongée dans les sons subaquatiques de la pollution marine. Quant au petit théâtre et à l’espal, ils hébergeront des expositions orchestrées par Superforma et les médiathèques. Et Julie Lecomte de se réjouir de « cette circulation des spectateurs entre les lieux, reliés par une même vibration. Levier d’émulation collective, la biennale du son constitue un point d’orgue culturel sur le territoire. Pour la scène nationale, c’est une opportunité d’ouverture à d’autres publics ».
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